surpression moteur

[Mart]

Bonjour à tous, me voilà confronté à un problème que j'ai du mal à résoudre puisque la mécanique n'est pas un de mes points fort...

Je suis l'heureux possesseur d'une MGB GT MK1 de 1967 dans son jus qui fonctionnait très bien mis à part une fuite d'huile moteur qui s'est intensifiée depuis peu puisque je consomme 2 litres d'huile au 100 km

J'ai entrepris de changer les joints aux endroits sensibles, à savoir cache culbuteur (là où la fuite était la plus importante, mais aussi les joints des trappes d'accès aux poussoirs dont reniflard, durite de jauge de pression d'huile, nettoyage et échange de la membrane + teton acier de PVC.

Quelques tour de roues pour essayer et grosse fumée blanche dans le compartiment moteur ...? Retour au bercail et re-démontage et là surprise : grosse fuites d'huile au niveau des trappes latérales !!! Les joints étaient neufs et ils ont littéralement éclatés (mm celui du reniflard).

J'en conclu que j'ai un gros gros problème de pression ou "sur"-pression dans le moteur mais je ne sais pas du tout d'ou cela peu venir ? Avez-vous déjà eu ce probleme là ? Etant un novice je fais appel à vos compétences de passionnés de notre cher B !

Merci bcp

[Fatalan]

Reniflard bouché?

[Mart]

Alors ça je ne sais pas, je l'ai bien nettoyé, soufflé pour voir si de l'air passait bien et au remontage j'ai retiré un petit morceau de paille de fer qui avait été inséré dans la durite en caoutchouc qui monte vers la PCV. Je dois avouer que l'air ne passe pas forcement très bien dans le reniflard mais on sent tout de même un léger souffle par les petits trous situés sur le coté.
Est-ce que le seul fait du reniflard bouché peut induire que l'huile veuille s'échapper de tous les orifices du bloc moteur ?

[Fabrice]

Salut,
je pense aussi a ton reniflard bouché,j'ai connu ce problème qui avait pour symptôme de créer de grosses fuites d'huile au niveau du cache culbuteur.(entre autres).
Amicalement.

[Arthur]

Bonsoir, bouchon d'huile retiré du cache culbuteur; une carte à jouer posée sur l'orifice d'entrée d!huile du cache culbuteur ne doit pas s'envoler lorsque le moteur tourne dans les 1500 rpm; cela sur un moteur bien sain.
Au niveau des joints des trappes; il en existe plusieurs modèles (rectangle plus ou moins large) et en liège ou en caoutchouc; ils doivent être bien appliqué avec du permatex sur les trappes puis ces trappes vissées à une quinzaine de Nm, pas plus.
La PVC est une belle chose mais source de pas mal de problèmes (en général la membrane se déchire ou le teton se coince)

[Invité]

bonjour
les joints en caoutchouc ne s'adapte pas exactement au relief de la trappe latérale ;j'ai opté pour les joints liège qui malgré tout doivent être légèrement rognés à l'intérieur afin de s'adapter parfaitement ; ensuite un peu de colle , un serrage moyen et fin des fuites !!
a+

[Mart]

Merci de m'éclairer !

Alors pour les trappes, j'ai acheté les joints caoutchouc que j'ai serré à la main n'ayant pas de clé dynamo., mais j'ai fait en sorte qu'il ne soit ni trop ni pas assez serré (je précise qu'il n'ont tenues pas plus d'une heure moteur chaud avant d'éclater !), donc je vais me rabattre sur des lièges avec de la Loctite bleue...

Et en ce qui concerne le test de la carte, je dois avouer que si je la posai dessus, elle s'envolerai car mon moteur souffle, et quand je bouche avec ma paume de main j'ai un phénomène d'aspiration, est-ce normal ?

Savez-vous comment "réparer" un reniflard ?

Martin

[Arthur]

Re, il y a le malade, le thermomètre et la piqure; le tout est de ne pas tout mélanger.
Si le moteur est sain :
/ la surpression est minime : très peu de compression passe par les segments et les soupapes lors de l'explosion du gaz dans le cylindre
/ la dépression est minime : l'aspiration du piston en descendant aspire uniquement par les pipes d'admissions vers le carbu.
Evacuer la légère surpression voire créer une petite dépression dans le bloc est le rôle de la PCV, qui, par un jeu subtil aspire à bas régime et laisse pousser à haut régimes; mais point trop s'en faut : si la segmentation (ou soupape) est en grande fatigue, cette valve PCV ne sait pas jouer son rôle.
Pour quantifier cette 'maladie' ou disons fatigue du moteur, une mesure des compressions à sec et huilé donnerait une bonne idée en vue d'un diagnostic.
En fonction du résultat (8 9 8 9) : un 'gonflage' des mises à l'air pourrait être envisagé; mais si tu as (8 9 8 4) là il faudra voir coté culasse ou segmentation.

[Mart]

Alors tout d'abord un grand merci pour ton attention.

Qu'est-ce qu'un 'gonflage' des mises à l'air ?
J'ai un petit mecano pas loin de chez moi qui travail sur de l'ancienne et notamment de la B. Je vais passer le voir pour qu'il mesure les compressions en espérant que le diagnostic ne soit pas désespérant !

Martin

[Arthur]

Re, au pire, s'il n'y a pas de mise à l'air du bas moteur, l'huile sort par la jauge à huile et par les bourrages.
Sur un moteur sain cultuté, une mise à l'air par une des trappes, cela suffit; mais si le débit est trop fort, il perturbe la carburation. De plus, il y a risque de pertuber le 'percolage naturel de l'huile le long des poussoirs sur et vers l'arbre à cames.
Une seconde mise à l'air peut alors être forée ans le cache culbuteur et une troisième dans le carter de chaine. Ces mises à l'air sont alors regroupée dans un bocal où les vapeurs d'huiles sont piégées / refroidies avec une aspiration éventuelle via un système nommé 'evacupan vers l'échappement. .... Mais là je pousse : ces modifs se font sur des moteurs sains et dans la recherche d'améliorations ou d'évacuation de gaz due à des tolérances volontairement larges en vue de performances.
L'important est que ces gaz s'échappent sans que la baie moteur ne ressemble à une friture.
Franchement, une fois que tu es certain de ta plaque de trappe (tu dois savoir souffler sans entrave dedans), tu bouches la PCV et tu laisse le tuyau sortant de la trappe à l'air; une fois le moteur chaud et à 1'500 rpm, à la limite quelques fumeroles et quasi pas de débit ne doit en sortir.
Si ça souffle plus fort, il y a une fatigue coté moteur.
Pour quantifier ce qui sort,après avoir correctement bouché la PCV, tu appliques une durite sur le tube qui sort de la plaque, l'autre bout de la durite allant dans une bouteille type bouteille de lait à large ouverture; après quelques centaines de km, s'il y a 0.5 litre d'huile dans la bouteille, il faut envisager.

[Mart]

Bonsoir,

je reviens vers vous après avoir bricolé mon moteur cet après-midi :

- les trappes sont désormais étanches et le reniflard bien nettoyé.
- carbus remontés
- PCV bouché à l'aspiration et tuyau du reniflard dévié vers une bouteille en plastique avec un évent

Je démarre, elle tourne normalement, pression d'huile à 4 kg/Cm2... ... 5 min plus tard une odeur de caoutchouc brûlé désagréable et toujours une petite fumée blanche qui sort du compartiment moteur.
Je laisse tourner et regarde attentivement si il y a fuite d'huile : rien pour l'instant ; la bouteille en plastique se rempli peu à peu de gouttelettes et dégage une odeur d'essence.

20 min moteur tournant, je reviens voir : tapotement dans le cache culbuteur, la bouteille toujours rempli de petites gouttelettes... ...en accélérant l'odeur de caoutchouc brûlé reviens !!? Et enfin je me demande si elle a arrêtée de perdre de l'huile ! Et bien non ! Comme la cité Arthur juste au dessus, l'huile sort par la jauge à huile et plutôt en grosse quantité donc là je ne sais plus quoi faire ?. ?.changer mon moteur ? Pour une auto que je voulais utiliser tous les jours, c?est vraiment raté.

Si vous avez des idées je suis vraiment preneur et d?avance mille merci !

Martin

[jean-marie]

pour une auto que tu veux utiliser tous les jours, le mieux est de déposer le moteur et de le refaire dansles règles, moyennant quoi tu bénéficieras d'une mécanique fiable, à la longévité surprenante.
Apparemment, tu as des problèmes d'étanchéité, soit par les segments, soit par les soupapes,(ou les 2...)
Qoi qu'il en soit, ce n'est pas insurmontable.
Il vaut mieux, de mon point de vue, refaire son moteur que d'y mettre un échange standards: on est plus sûr de la qualité de son travail (ou de celui de son mécanicien s'il est compétent).