Evidemment, en bas ça s' appelle pollution, en haut???
Et il n'y a aucune raison que ça change:
Nos finances ont beau être à l’agonie, beaucoup d’élus et de fonctionnaires continuent de mener grand train avec l’argent public. Enquête sur un mal très français.
Les naïfs convaincus que nos élus et nos hauts fonctionnaires sont devenus économes avec les deniers publics feraient bien d'aller flâner un peu dans les sous-sols de Paris. Pas dans les égouts ni les catacombes, rassurons-les, juste sous l'esplanade des Invalides, dans le très chic quartier des ministères et de l'Assemblée nationale. Là, en contrebas du gazon (la terrasse est quand même à l'air libre !), ils tomberont sur le fameux restaurant Chez Françoise, cantine attitrée de nos hommes politiques et de leurs conseillers de cabinet. Comme eux, ils pourront y déguster une Poêlée de cèpes à la pointe d'ail (22 euros), suivie d'une Sole meunière entière (45 euros) accompagnée d'un Rully Clos de Bellecroix (40 euros). Mais eux devront régler avec leur propre argent, pas avec celui des ministères, ni avec l'indemnité de 2.500 euros que l'Assemblée accorde tous les mois à chaque député pour ses menues dépenses.
Après quoi, nos enquêteurs seront en forme pour rejoindre la station Total, enterrée elle aussi sous l'esplanade à une petite centaine de mètres de là. On leur conseille de s'y boucher le nez et les oreilles, car le ballet des grosses berlines officielles qui viennent y faire le plein au tarif fort (1,485 euro le litre de SP 98 à la mi-septembre) ne cesse pas de la journée. Et les chauffeurs font volontiers tourner l'appareil de lavage, pour tromper l'ennui en attendant leur directeur de cabinet ou leur député... On pourra toujours objecter que les tarifs de "Françoise" sont relativement raisonnables (le quartier abrite des tables nettement plus onéreuses), qu'il faut bien mettre de l'essence dans les voitures et que, de toute façon, les choses se sont toujours passées comme ça aux abords de l'Assemblée. Peut-être. Mais c'est justement cela le problème.
Lorsque les finances de la République se portaient à peu près bien, on pouvait à la rigueur accepter que nos élus, nos hauts fonctionnaires et pas mal d'autres agents publics prennent leurs aises avec l'argent du contribuable. Mais maintenant que le pays croule sous les déficits, que les impôts battent des records et qu'une bonne partie de la population peine à boucler ses fins de mois, leurs frasques deviennent difficiles à supporter.
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http://www.capital.fr/enquetes/dossiers ... VIpJU4l.99
Et encore:
C
e devait être un nouveau départ. Celui d’un président «repenti», d’un homme «changé.» Mais cinq mois après son retour, Nicolas Sarkozy peine à convaincre. Pas de grande nouveauté sur le fond, pas d’évolution sur la forme. Et un come-back plombé par neuf procédures judiciaires. Bref, 75% des Français n’y croient pas. Et si le problème du nouveau président de l’UMP, réélu le 29 novembre avec 64,5% des voix, c’était l’argent ?
L’argent qui est au cœur de toutes les enquêtes qui le concernent de près ou de loin : les affaires Bygmalion, Karachi, celle des très onéreux sondages de l’Elysée, l’arbitrage Tapie, les rétrocommissions sur une vente d’hélicoptères au Kazakhstan… L’argent de ses conférences à l’étranger, de ses riches amis.
Ses revenus de cadre dirigeant. «J’ai fait de la politique pendant trente ans et je n’ai jamais touché un centime !», a-t-il récemment asséné à un visiteur médusé. Mais ce n’était pas si mal. A l’Elysée, il s’était octroyé un salaire de 19.331 euros net, soit 173% de plus que Jacques Chirac. Quant à son patrimoine, il avait déclaré au début de son mandat 2,5 millions d’euros en assurance vie. Redevenu un citoyen ordinaire, il touche une confortable retraite d’environ 15.000 euros par mois (il cumule sa pension de député, de conseiller général et de président). Ainsi que les dividendes (4.800 euros mensuels en 2013) versés par son cabinet d’avocats, Arnaud Claude et Associés, dont il détient toujours 34% des parts.
Ses conférences jackpots. Mais c’est surtout grâce à ses fameuses conférences payées à l’étranger que Nicolas Sarkozy a «fait du fric», comme il en rêvait. Un de ses hôtes en Amérique latine raconte : «Dans le secteur, c’est le Français le plus cher, juste devant DSK : il demande entre 100.000 et 130.000 euros pour un discours de 45 minutes, auxquels il faut ajouter des billets en première pour lui et son officier de sécurité.» Sa cote serait supérieure s’il maîtrisait l’anglais. Il peut assurer quelques bons mots en VO, mais rien de plus. Bilan : avec une vingtaine de speechs, en Corée, au Qatar, au Congo, ses prestations lui ont rapporté près de 2 millions d’euros. A l’instar de Tony Blair, son «parrain» dans ce business, c’est le Washington Speakers Bureau qui vend sa personne. Tandis qu’à Paris, Consuelo Remmert, la demi-sœur de Carla Bruni, coordonne cet agenda pour 7.000 euros mensuels. Elle appartient au staff payé par l’Etat auquel a droit l’ancien président : 2 chauffeurs et 7 collaborateurs.
Ses entrées dans les palaces. «Il mène une vie très simple», assure Franck Louvrier, son ancien communicant à l’Elysée. Assez chic quand même. Vérification faite, Nicolas Sarkozy continue de fréquenter les palaces, comme le Royal Monceau, pour sa somptueuse piscine dessinée par Philippe Starck (190 euros l’entrée), ou la table trois étoiles du Bristol. Et s’il a rangé sa Rolex trop voyante, c’est pour la remplacer par une Patek Philippe, à 43.000 euros, offerte par son épouse. La collection de ce grand fan de montres compterait deux Rolex, une Girard-Perregaux, deux Breitling et une Breguet. «Il vient de loin, vous savez, explique son ami Laurent Dassault. Quand je l’ai connu il y a trente ans, il prenait le métro et il n’avait pas honte.» Vu comme ça… Côté logement, ce n’est pas mal non plus. Grâce à Carla Bruni, il occupe un hôtel particulier – l’ancien domicile d’Hubert Boukobza, le roi des Bains Douches – pour un loyer très modeste vu le lieu. Près de 6.000 euros par mois selon nos informations.
Ses derniers amis patrons. Dans le monde impitoyable du business, il ne compte plus beaucoup de soutiens, à part ses copains Laurent Dassault et Dominique Desseigne, P-DG du groupe Lucien Barrière, qui l’accueille parfois au Normandy. Ils sont aussi ses voisins villa Montmorency, dans le XVIe. «Sarkozy a déçu les chefs d’entreprise, résume un conseiller en communication de plusieurs grands noms du CAC 40. Très peu d’entre eux le fréquentent encore et ils préfèrent que ça ne se sache pas.» Ah qu’elle semble loin l’époque du Fouquet’s ! Vincent Bolloré ne l’invite plus sur son yacht et Martin Bouygues ne l’emmène plus en vacances. Ce dernier ne s’est jamais remis de l’attribution de la quatrième licence mobile à Xavier Niel : «Sarkozy a assuré qu’il n’y était pour rien, que c’était une décision de Fillon, témoigne un ancien de Matignon. C’était faux et Bouygues l’a toujours su.» Heureusement qu’il y a Jean-Claude Darmon pour lui prêter son jet. «Il a fait quelques trajets en 2013», nous a confirmé l’ex-argentier du football. Autre fournisseur d’avion privé : Stéphane Courbit. Pas de chance, l’avion appartenant à sa société, l’homme d’affaires fait l’objet d’une enquête pour abus de biens sociaux.
Ses frais de bouche à l’Elysée. L’ancien hôte de l’Elysée aime se moquer des «costumes mal ajustés» de François Hollande. C’est sûr, avec lui, la vie au «Palais» avait une autre allure. Le député socialiste René Dosière a comparé les trains de vie présidentiels. Résultat : Sarkozy dépensait plus en fleurs (+ 47%), frais de bouche (+ 20%) et, surtout, en sondages : 1,5 million d’euros engloutis chaque année, soit 40.000 euros par semaine, empochés par la société de son ex-ami Patrick Buisson sans mise en concurrence. Quant à ses déplacements, «ils coûtaient 126.000 euros en moyenne, trois fois plus que pour Hollande, calcule le député. C’est simple, il embarquait avec lui des dizaines de collaborateurs, ce qui l’obligeait à prendre l’Airbus.» Dépensier, vraiment ? «J’ai passé dix ans à ses côtés, il ne s’est jamais soucié du prix de quoi que ce soit , assure un de ses anciens lieutenants. Avec lui, c’est “l’intendance suivra”».
Les casseroles qui ne vont pas lui coûter grand-chose. Le détachement a du bon. Car dans la désormais célèbre affaire de fausses factures Bygmalion, l’ex-président jure n’avoir jamais rien su. Rien entendu. Sa campagne de 2012 aurait pourtant dépassé le plafond autorisé de 18 millions d’euros, payés par l’UMP de surcroît. Devra-t-il les rembourser ? Pas de risque. Une amende de 365.615 euros a déjà été payée par l’UMP en 2013 (le montant du dépassement constaté à l’époque). «Une seconde sanction n’est pas possible», assure-t-on à la Commission des comptes de campagne. Au pire, cette bête de scène risque 150.000 euros d’amende pour financement illégal de campagne. Pour les autres affaires judiciaires, il est protégé par l’immunité présidentielle ou concerné de loin (Karachi). Seule l’enquête sur les écoutes – on le soupçonne d’avoir tenté d’influencer un juge – peut l’inquiéter. Mis en examen pour, entre autres, «corruption active», il risque une amende pouvant aller jusqu’à 1,5 million d’euros.
Sa campagne low-cost pour l’UMP. Pour reconquérir l’UMP, l’ancien chef d’Etat ne pouvait compter sur les finances d’un parti endetté à hauteur de 74 millions d’euros. Son budget ? Les 200.000 euros récoltés par son microparti (l’Association de soutien à l’action de Nicolas Sarkozy). Alors fini les parfums de truffe, le champagne et les loges luxueusement insonorisées. Bonjour salles des fêtes, chaises pliantes et jus de fruit MDD. Ainsi fin octobre, au complexe sportif Guy Drut de Saint-Cyr-sur-Loire, les petites mains se démenaient-elles pour égayer les lieux : un grand tissu bleu masquait les murs un peu tristes, quelques drapeaux fatigués, bleu, blanc, rouge et européens, rappelaient la République. «On paie même nos billets de train», nous confiait un bénévole venu de Paris. Mais la conversion du candidat à la rigueur budgétaire n’est pas complète. Voir le loyer de son QG parisien, de 6.000 euros mensuels. «Mon local ne coûte que 1.700 euros par mois», tacle son adversaire Bruno Le Maire. A l’UMP, ou ce qu’il en restera, le préféré des militants a promis de «tout revoir du sol au plafond». Attention quand même à la facture.
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Comme quoi la rigueur n' est qu'une question de point de vue.
Et bizarrement, hasard extrème?, le type qui a posé la fausse bombe dans l' avion Sky Team Maurice/Paris était une taupe qui nous le saurons arrondissait sa généreuse retraite de fonctionnaire:
L'enquête avance, 24 heures après qu'un vol Air France entre l'île Maurice et Paris a été dérouté au Kenya. Un couple a été interpellé à Paris ce lundi 21 décembre, soupçonné d'avoir placé la fausse bombe dans les toilettes de l'avion. L'homme est un policier à la retraite.
Un couple de passagers du vol Air France à bord duquel a été découvert un objet suspect dimanche a été arrêté à son retour à Paris. Ils ont été interpellés par la police des frontières (PAF), et l'homme a été placé en garde à vue depuis 7h00 ce lundi matin. Sa femme est entendue comme témoin.
Selon les informations de TF1 et d'Europe 1, confirmées par une source judiciaire, l'homme est un ancien policier de 58 ans. "La femme est entendue comme témoin tandis que l'homme (est) suspecté d'avoir confectionné l'objet retrouvé dans les toilettes de l'appareil", indique la chaîne. Le suspect, "à la retraite depuis 2008", est "domicilié à la Réunion". "Quatre membres d'équipage sont également entendus en audition libre", précise TF1. D'après l'équipage, l'homme interpellé a fait de nombreux allers-retours dans les toilettes pendant le vol.
INFO TF1 - Bombe factice sur un avion #AirFrance : un passager, policier à la retraite, en garde à vue -
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mais lui c' était un petit, il s' est fait bananer, il ya une logique respectée finalement
Tapie, Lagarde, et Platini ne sont somme toute que des petits au bal des corrompus.
Finalement Balthazar, tout ces hasards créent un climat plus que douteux, n' est-il pas?
